Les bassins versants des vallées de Dassilamé et de la Néma (ces bassins sont plutôt formée à partir des hauteurs de keur layène et environs) sont soumis à une érosion hydrique et éolienne sans précèdent. La déforestation liée au déficit hydrique des années de sécheresses (depuis 1970).Les conséquences étant un ensablement chronique des chéneaux et par conséquent, une modification sérieuse du régime hydrologique, et une modification des caractéristiques physiques du terreau sur lequel est sensé évoluer tout l’écosystème de mangrove.
D’autre part, les établissements humains notamment le développement des villages de Néma bah (>2000 habitants), de Dassilamé (>500 habitants) de Sourou (= 200habitants) et Bany (>700 habitants) soit en moyenne 4000 habitants sur un rayon de 1,5 km et le cortège de construction d’infrastructures (routes, ponts, ouvrages hydro agricoles) ont fini par entamer et modifier profondément l’écosystème ainsi des zones qui, jadis étaient colonisées par 5 espèces de mangrove : (Rhizophora mangle, Rhizophora racemosa, Laguncularia racemosa, Conocarpus erectus) ou encore sur le littoral d’espèces soudano sahéliennes ou encore soudano guinéene se trouvent (ces zones) complètement dénudées.
Il s’agit dans les sites de restauration naturelle, de procéder par la méthode de restauration CBMER en améliorant le réseau hydrographique des sites choisis. Il s’agira de nettoyer les réseaux hydrographiques, désensablement des chenaux, ces sites sont dans la périphérie de l’Aire Marine Communautaire Protègée de Bamboung. Pour les sites qui sont dans l’aire marine, nous préconisons de concert avec la DAMCP, et le comité de gestion dans le court et moyen terme de :
Plan de gestion de l’AMCP de Bamboung,
un diagnostic participatif impliquant les autorités de la DAMCP, du comité de gestion sortant de l’AMCP, les populations des 13 villages polarisés par l’aire marine de Bamboung, la commune de Toubacouta et les services techniques de l’état a été commandité et financé par la MAWA, un des partenaires de l’aire marine de Bamboung. L’aboutissement de ce grand travail, un plan d’action qui prends en charche les actions à consolider dans l’avenir.
Dans le cadre de la lutte contre l’ensablement des bolongs et des chenaux, la déforestation du littoral joue un rôle déterminant. C’est pourquoi nous avons choisi d’accompagner notre programme d’amélioration de l’hydrologie des zones du projet par un important programmes de fixation des sols du littoral par un reboisement d’espèces adaptées le choix de ces espèces doit répondre aux critères suivants :
Le choix de ces espèces se fera d’un commun accord avec les populations des villages polarisés, des autorités de la commune, des services techniques de l’état.
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